Les assureurs français ont été faiblement touchés par la faillite de Lehman Brothers. « En France, la réglementation impose une dispersion des investissements donc il n'est pas possible d'avoir un seul émetteur », se félicite un dirigeant de l'une des principales compagnies. Axa a dès le 16 septembre, le lendemain de la faillite, annoncé que son exposition à la dette émise par Lehman Brothers s'élevait à « environ 300 millions d'euros » net de la participation des assurés et net d'impôt, soit 0,05 % du total des actions ordinaires de la banque américaine. Le réassureur français Scor avait pour sa part chiffré son exposition à la dette de Lehman à 35 millions d'euros. Quant à la CNP, elle a opté en Italie pour « un geste commercial », en partenariat avec la banque Unicredit pour permettre à ses assurés qui avaient souscrit des contrats liés à des obligations Lehman de sauver leur capital. CNP évalue l'impact de cette opération sur son résultat à moins de 100 millions d'euros.

latribune.fr

20 Déc 2008, 1:27

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