Un petit commerçant qui met la clé sous la porte, un salarié...

Un petit commerçant qui met la clé sous la porte, un salarié licencié qui peine à rembourser son crédit à la consommation... autant d'exemples ordinaires qui poussent les banques à augmenter leurs provisions pour risque de crédit. Avec la récession économique qui fait rage et le chômage qui s'envole, le coût du risque explose dans les banques partout dans le monde. Chez les particuliers, ce sont surtout les crédits à la consommation qui sont le plus impactés et qui contraignent les banques à passer de larges provisions. Ils le sont d'ailleurs davantage dans les pays anglo-saxons. Ces provisions en augmentation pèsent d'autant sur les bénéfices des banques. Du côté des crédits immobiliers, les défauts de paiement sont moindres, surtout en Europe. Mais la montée du risque chez les particuliers, quasi inexistant avant la crise, est une des tendances de fond lourdes aujourd'hui. L'explosion du risque concerne d'ailleurs aussi les entreprises, petites ou grandes. Évidemment, les PME sont les plus fragiles de par leur taille. Elles se retrouvent rapidement avec des difficultés pour honorer leurs dettes, voire dans des situations de défaut de paiement. Si ces risques représentent de faibles provisions pour les banques, ils sont de plus en plus nombreux et disséminés un peu partout, dans tous les secteurs. Les grandes entreprises sont globalement moins touchées et résistent mieux. M. Pe.
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.