Sur le papier, Benyamin Nétanyahou, le chef de l'opposition de droite, paraît le mieux placé pour l'emporter, bien que son parti, le Likoud, ait été devancé de justesse par le Kadima, le parti centriste de Tzipi Livni, la ministre des Affaires étrangères. Les deux ont clamé victoire et pressé le président Shimon Peres de les désigner dans les prochains jours pour former un gouvernement. En fait, tout va dépendre d'un troisième personnage, Avigdor Lieberman, dirigeant d'un parti d'extrême droite, désormais en position d'arbitre. Courtisé de toutes parts, cet ultranationaliste qui a réussi une percée électorale n'a pas fait connaître son choix définitif tout en affirmant que « son c?ur » penche à droite, autrement dit pour Benyamin Nétanyahou.Si ce dernier obtient son soutien, il ne sera pas au bout de ses peines. Un gouvernement composé du Likoud allié à des formations d'extrême droite et religieuses donnerait un coup fatal à tout espoir de négociations avec les Palestiniens au moment où Barack Obama fait le forcing pour relancer ces discussions au point mort depuis des mois. Pascal Lacorie, à Jérusalem

latribune.fr

24 Févr 2009, 1:31

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