églementationC'est dans un contexte de crise que l'Organisation internationale des commissions de valeurs (OICV) s'est réunie, ces deux derniers jours à Tel-Aviv, pour sa 34e conférence annuelle. De fait, la tonalité des discours y a été volontaire. « Il y a un travail opérationnel vital et stratégique à réaliser », a martelé la présidente du comité exécutif de l'OICV, Jane Diplock (le régulateur néo-zélandais). « La crise et les G20 de novembre et d'avril ont créé une dynamique extraordinaire pour la révision des problèmes de réglementation et de l'architecture financière internationale ». C'est l'occasion pour l'OICV de réfléchir à la direction à prendre pour réaffirmer son « rôle pivot » dans l'élaboration de standards internationaux. Un groupe de travail vient d'être constitué pour revoir le rôle et les fonctions de l'organisation.« Nous avons besoin de nous concentrer sur l'identification des risques dans les marchés financiers et résoudre les problèmes de stabilit頻, a estimé Jane Diplock. Si un superrégulateur mondial est irréaliste, la Néo-Zélandaise envisage un réseau de régulations nationales étayées par des standards internationaux robustes. Ce qui implique une coopération et une implication au niveau national.aller de l'avantReste que la crise a donné lieu à des réflexes nationaux ou régionaux, sur les agences de notation ou les ventes à découvert notamment. « Il sera difficile, une fois la crise terminée, de repartir avec un système de coopération internationale cohérent », a reconnu Eddy Wymeersch, président du Comité européen des régulateurs (CESR). Mais l'OICV veut aller de l'avant. De nouveaux groupes de travail ont été lancés sur la coopération entre régulateurs pour la supervision des groupes internationaux et sur la régulation des intermédiaires de marché, pour couvrir notamment la question de la protection des actifs en cas de défaut de l'intermédiaire. C. FR.

latribune.fr

24 Juin 2009, 1:49

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