L'an passé, il s'est vendu en France plus de 100 millions de préservatifs. Un bel exploit pour ce produit au moins aussi ancien que le plus vieux métier du monde. On retrouve en effet ses traces en Égypte ancienne. Au XVIe siècle, le médecin Gabriele Falloppio conseillait l'usage de fourreaux en lin pour se protéger essentiellement contre la syphilis qui, à l'époque, faisait des ravages.Les matières utilisées pour sa fabrication ont beaucoup évolué. Sur le sujet, les artisans n'ont jamais manqué d'imagination : écaille de tortue, cuir, papier huilé, ouïes de poisson et, plus récemment, intestins d'animaux. Mais c'est bien le procédé de vulcanisation du caoutchouc, mis au point par Goodyear et Hancock, qui a permis la production en série de préservatifs plus fiables et moins coûteux.Dans les années 1930, le latex liquide a remplacé la feuille crêpée et demeure encore aujourd'hui le matériau de base de la fabrication.Les années 1990 voient apparaître de nouvelles technologies de production à base de polyuréthane qui permettent de délivrer un film à la fois plus mince, plus sensible et deux fois plus résistant que le latex.Quant aux vibromasseurs, ils font leur apparition au début des années 1900 ; avant cette date, il était possible de s'en procurer uniquement sur avis médical afin? de soigner l'hystérie. Selon les spécialistes, le vibromasseur a été l'un de tout premiers objets électriques à s'imposer dans les foyers occidentaux, neuf ans avant l'aspirateur et dix ans avant le fer à repasser.

latribune.fr

25 Févr 2009, 1:30

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