Un nouveau site consacré à l'univers de la beauté, Estheticf...

La beauté en temps de criseLes internautes manifesteraient pour la beauté un intérêt plus important que pour l'argent. Pour preuve ? Le nombre de requêtes effectuées auprès des moteurs de recherche sur le mot « beaut頻 dépasse de près de 20 % le mot « argent ». Quant au terme « bien-être », il a progressé de près de 30 % entre décembre 2008 et avril 2009.Le tout nouveau site consacré à cet univers, Estheticfactory.fr a mené l'enquête sur la Toile. Un tiers des Français ressentent un besoin croissant de cocooning. Avec la crise, près d'un Français sur deux estime important de prendre soin de soi et de sa beauté en période de crise. Pourcentage qui grimpe à 63 % chez les employés et les ouvriers, suivis des professions libérales et des cadres (60 %). Les hommes ne sont pas en reste : pour plus de la moitié d'entre eux (58 %) et quelles que soient les catégories socioprofessionnelles (de 58 à 66 %), ils font de plus en plus d'efforts pour soigner leur apparence, en priorité les soins du visage (58 %) loin devant les soins du corps (25 %) qui arrivent en deuxième position. Attitudes anticriseLes trois attitudes anticrise ? Aller chez le coiffeur (pour 67 % des hommes et des femmes), se maquiller (pour 61 % des femmes) et acheter des produits de beauté (pour 20 % des hommes et des femmes).Les gestes incontournables de la beauté : d'abord sentir bon ! Et plus encore pour les hommes (65 %) que pour les femmes (44 %). Ensuite se mettre de la crème sur le visage pour 54 % des Français, puis se maquiller (30 %). À noter que pour les femmes, le maquillage arrive en pole position des gestes essentiels. Si les dépenses en produits de soin, de beauté et de coiffure ont baissé depuis le début de la crise de 25 %, passant de 63 à 47 euros par mois, il n'en reste pas moins que six Français sur dix disent ne pas avoir réduit leurs dépenses dans ces secteurs. Ce sont surtout les grandes marques de cosmétique qui font les frais de la crise : 68 % se disent prêts, à les abandonner pour d'autres moins coûteux. En revanche, un interviewé sur deux estime avoir réduit son budget mode et restaurant de moitié. Comme quoi l'apparence s'invite devant les plaisirs de la vie, désormais avant les plaisirs de la table. Signe des temps : Estheticfactory lance, le 21 juin, un réseau social sur la beauté baptisé « glob » pour prolonger les rencontres initiées sur son site. Sophie Péters
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