+ 12,28 %Rebond technique ou véritable intérêt des investisseurs pour le plan de sauvetage de General Motors?? La question reste entière après la dégringolade de près de 17 % enregistrée sur la séance de lundi et le rebond de plus de 12 %, en séance, que le titre affichait hier en fin d'après-midi.En tout état de cause, les nouvelles du front n'avaient rien pour inspirer les investisseurs. À commencer par l'annonce hier du rappel de près de 1,5 million de véhicules en raison de risques d'incendie. Ce rappel concerne des voitures de marques Chevrolet, Buick, Oldsmobile et Pontiac, construites entre 1997 et 2003, sur lesquelles des fuites de carburant sur les conduits d'échappement sont susceptibles de provoquer un incendie lors des man?uvres de freinage.Le géant déchu de l'automobile n'avait décidément pas besoin de cela à l'heure où se profile, chaque jour plus certainement, la perspective d'un dépôt de bilan. Hypothèse qui s'est renforcée ce week-end après que le « New York Times » révélait les grandes lignes du plan sur lequel planche l'administration Obama avec comme objectif d'isoler les actifs « sains » des avoirs « toxiques ».Si le périmètre industriel du GM de demain est plus ou moins défini, ce plan soulève en revanche d'autres questions relatives à la structure actionnariale de la future entité. Certaines sources avançaient hier que le gouvernement réfléchissait à une participation au capital du nouveau groupe en échange des 13,4 milliards de dollars versés ces derniers mois au constructeur, et qui serviraient à la nouvelle entité. Sur ce point, le Trésor aura fort à faire avec les détenteurs d'obligations GM (28 milliards de dollars) qui entendent aussi réclamer leurs parts du futur gâteau. G. V.

latribune.fr

27 Avr 2009, 1:48

Partager :