Travailler seul dans un bureau spacieux devient un luxe. Deux tendances émergent. D'abord les espaces paysagers (« open space ») qui concernent plus d'un aménagement sur deux. Ensuite les « combioffices » qui mixent de tout petits bureaux individuels avec des espaces plus grands où les collaborateurs se retrouvent pour travailler ensemble. « Les salariés changent d'espace au gré de leurs activités », explique Odile Duchenne, directeur général de l'Observatoire de la qualité de vie au travail.La démocratisation de l'« open space » impacte évidemment le design du mobilier de bureau qui devient un vecteur de flexibilité. Et ceci grâce à des tables, des meubles de rangement et des cloisons mobiles qui s'assemblent comme des Lego pour construire des îlots de travail. À l'instar de ce que proposent SteelCase et Vitra. Ce dernier offre, par exemple, un large plan de travail pouvant accueillir de 2 à 8 personnes. Les différentes zones sont délimitées grâce à des écrans coulissant sur lesquels s'accrochent différents accessoires (petits bacs, miroir de poche, vases?). Certains panneaux en bois se doublent de propriétés acoustiques grâce à leur mousse habillée de textile. De quoi redonner aux salariés un sentiment d'intimité visuelle et acoustique. Pièce refugeSteelCase s'inscrit dans cette tendance grâce à son concept « side ». « Il s'agit d'une cabine mobile vitrée qui se déplace grâce à ses roulettes et qui offre un endroit refuge pour s'isoler ou passer un appel téléphonique, sans pour autant être coupé du monde », souligne Thierry Coste, directeur de SteelCase Consulting Service, qui offre des prestations de conseil en aménagement d'espaces.Autre tendance, « les bâtiments modulaires intéressent à présent aussi bien des PME que des grands groupes », constate Nicolas Tiberghien, directeur général de Portakabin, un spécialiste des constructions modulaires conçues à partir de panneaux fabriqués en usine et assemblés sur site. « 75 % de notre chiffre d'affaires dépendent de la location de nos constructions modulaires pour des durées de trois mois à quatre ans. » Un mode locatif qui promet de se développer sachant que moins de trois mois suffisent pour disposer de 1.000 m2. Un volume vide qu'il restera toutefois à équiper. Éliane K

latribune.fr

26 Juin 2009, 1:39

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