New Fabris  : Renault et PSA ne veulent pas payer

utomobileLes salariés de l'équipementier New Fabris, en liquidation judiciaire à Chatellerault (Vienne), menacent de faire sauter leur usine s'ils n'obtiennent pas, avant le 31 juillet, 30.000 euros d'indemnités pour chacun des 336 employés de la part de Peugeot SA et Renault, qui généraient à égalité 90 % de l'activité du site. Suite à cette pression, les salariés ont obtenu un rendez-vous le 20 juillet avec le ministre chargé de l'Industrie, Christian Estrosi. De leur côté, les constructeurs estiment qu'ils n'ont pas à payer. La direction de PSA Peugeot-Citroën a déclaré « ne pas avoir à se substituer aux actionnaires ou à l'État », tandis que Renault « a essayé de susciter des offres de repreneurs potentiels, mais aucun ne proposait de solution pérenne ». Le directeur de l'usine New Fabris, Pierre Réau, « comprend le désarroi des salariés ». « On a un outil de travail important qui pouvait encore servir. Il nous fallait la charge que les constructeurs ne nous ont plus donnée », selon lui. À son avis, la plupart des 366 salariés licenciés « savent qu'ils ne s'en sortiront pas sur le bassin de l'emploi de Châtellerault ».Au même moment, le tribunal de commerce de Versailles a désigné la Financière Snop Dunois et Defta comme repreneurs des sept sites de l'équipementier Wagon Automotive, en redressement judiciaire. 350 salariés ne seront pas repris, sur un total de 1.700 emplois.
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