Web : flou sur l'accès aux nouveaux noms

À partir du second trimestre 2009, les entreprises du monde entier devraient pouvoir postuler pour de nouvelles adresses Internet se terminant, par exemple, par .coca-cola ou .IBM ou .peugeot. Près de quatre-vingts entreprises étaient représentées lors d'une réunion d'information organisées fin septembre par Indom, un prestataire spécialisé dans la gestion des noms de domaines.On pouvait ainsi croiser des représentants de France Télécom, Canal Plus ou Safran. Les enjeux sont importants : posséder une extension en nom propre procurera des avantages notoires. Les banques, par exemple, pourront faire bénéficier leurs partenaires d'adresses dédiées comme www.transactions.mabanque pour sécuriser les transactions via Internet." Certains pourront également revendre des adresses comme eBay à ses clients ", explique Stéphane Van Gelder, directeur général d'Incom. Il faut aussi prendre en compte l'accroissement de la notoriété d'une marque lié à la propriété de son propre suffixe. Si les perspectives de ces extensions sont stimulantes, les modalités d'attribution demeurent encore floues et le calendrier pas encore fixé. Olof Nordling, responsable de l'Icann pour l'Europe, a exposé les grandes lignes de ce projet entériné par le conseil d'administration de l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, l'organisation en charge de la gestion et du nommage sur Internet), en juin dernier.PROCEDURE D'ENCHEREPourra postuler, donc, toute personne morale, quelle que soit son origine géographique, dotée de capacités financières, opérationnelles et techniques. Autrement dit, pas question d'attribuer une extension à une entité n'ayant pas vocation à durer. Olof Nording a ensuite détaillé les conditions d'attribution en précisant une période de dépôt s'étalant sur au moins 45 jours, suivie de quatre mois de communication globale, avant d'entamer les attributions proprement dites et le règlement des litiges. Litiges qui ne manqueront pas, notamment en raison de proximité de certains noms.Une procédure d'enchère est ainsi prévue pour départager des demandes similaires. Mais les entreprises sont restées sur leur faim quant aux détails et surtout aux tarifs, qui pourraient atteindre plusieurs centaines de milliers d'euros. Des précisions sont attendues pour la prochaine réunion de l'Icann, prévue au Caire début novembre.
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