TGV : la très grande vitesse reste sur la bonne voie

cite>Alstom n'enregistre pour l'heure aucune défection dans le cadre des contrats et projets en cours. " Le vice-président et directeur technique du constructeur français, François Lacôte , se veut rassurant alors que le projet de train à très grande vitesse argentin est repoussé dans la conjoncture de crise. Alstom et la SNCF ont présenté hier à la presse leurs essais, permettant d'augmenter la vitesse des trains de 320 km/h (vitesse actuelle) à 360 km/h.Une opération qui porte les promesses du développement à l'international des acteurs français. " Alstom répond présent partout où la grande vitesse se met en place ", a ainsi insisté François Lacôte. Et notamment en Californie, où se précisent les contours du projet de très grande vitesse (TGV). Le gouverneur de l'Etat, Arnold Schwarzenegger, serait, selon nos informations, en passe de lancer un référendum sur la question, avant de plancher sur un plan de financement. Le montant du projet sera important, le tracé sur l'axe San Diego-Los Angeles-San Fransisco étant exposé aux secousses sismiques. Du côté de la SNCF, c'est l'appel d'offres relatif au renouvellement du parc TGV (lire " La Tribune " du 24 septembre) qui a dû être retardé. Ce dernier, dans le cadre duquel Alstom apparaît comme le grand favori, sera finalement lancé en juin 2009, selon nos informations.Hier, la SNCF a insisté sur les projets intra-européens de très grande vitesse, qui doivent permettre de gagner des parts de marché sur l'aérien. " Nous envisageons par exemple de faire à terme du Paris-Madrid à 360 km/h, en partenariat avec l'opérateur espagnol Renfe ", a précisé le directeur du développement TGV à la SNCF, Michel Leboeuf. Le tracé passerait par la ligne Bordeaux-Toulouse qui, prévue pour 2016, sera la première en France à rouler à 360 km/h...Le projet argentin aura du retardLe projet de construction d'une ligne grande vitesse entre Buenos Aires et Cordoba reste maintenu. Mais pas son calendrier initial, soit un début des travaux avant la fin 2008. Le dossier " ne présente pas de problème de financement mais son report reste possible ", note-t-on chez Alstom, membre du consortium signataire du contrat d'adjudication pour 2,4 milliards d'euros. La presse argentine a évoqué la date de 2010, alors que le budget 2009 argentin ne prévoit pas de moyens fléchés pour la LGV.
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