La reprise de Dresdner par Commerzbank est effective depuis lundi. Les produits dérivés de Bourse de Dresdner Kleinwort sont donc repris par Commerzbank et ce sans conséquences pour les investisseurs. Dans la dernière livraison de son magazine « Décision », Partick Kesselhut, ancien responsable de l'équipe en charge des produits de Bourse chez Dresdner, précise que « tous les produits achetés subsistent sans changement et sont incorporés dans la gamme de Commerzbank. Le paiement des titres arrivant à échéance sera effectué comme prévu ». Commerzbank récupère donc 16 certificats Discount sur actions à échéance juin 2010 et 8 certificats 100 % open-end sur indices (CAC 40, DJ Eurostoxx 50, Eurostoxx 65, DAX, etc.). « Un développement logique pour Commerzbank en France où nous privilégions depuis trois ou quatre mois les produits d'investissement que nous pensons plus adaptés aux conditions de march頻, souligne Thibaud Renoult, responsable warrants et certificats de Commerzbank France.Avec des équipes renforcées, l'émetteur se bat désormais pour la place de leader sur les marchés européens. Déjà au coude-à-coude avec Deutsche Bank sur le marché allemand où il affiche quelque 40.000 produits listés, Commerzbank est devenu l'émetteur le plus actif dans l'Hexagone avec plus de 6.000 produits émis en 2008. « D'une équipe de milieu de tableau il y a encore six mois, Commerzbank est devenu un acteur majeur du marché français », martèle Thibaud Renoult.Un quatuor d'émetteursL'activité de Dresdner s'est effondrée notamment au profit de Commerzbank qui est le seul émetteur en France à progresser très sensiblement, revendiquant 37 % de parts de marché en avril 2009 (+ 50 % sur les quatre premiers mois de 2009 avec des volumes d'échanges de 668 millions d'euros selon Nyse Euronext). Désormais, le marché français est dominé par un quatuor de grands émetteurs : BNP Paribas, Commerzbank, Société Généralecute; Générale et Citigroup. Le néerlandais ABN-Amro et l'italien UniCredit (lire ci-contre), très présents au niveau européen, restent à un niveau inférieur.

latribune.fr

29 Mai 2009, 1:41

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