Première embellie sur le marché auto européen

Premier rayon de soleil dans le ciel automobile européen. Les ventes de voitures neuves en Europe affichent leur première hausse depuis quatorze mois. En juin, les immatriculations ont progressé de 2,4 % par rapport à la même période l'an passé, avec 1,46 million d'unités. Toutefois, en cumul sur les six premiers mois de l'année, les volumes vendus sont en recul de 11 % en Europe, à 7,4 millions d'unités.Ces performances sont clairement tirées par les dispositifs de primes à l'achat de véhicules neufs mis en place dans 13 pays sur 27 en Europe. En juin, les immatriculations dans les pays d'Europe de l'Ouest augmentent de 4,6 %, à 1,38 million dans le sillage de l'Allemagne, le plus important marché en Europe. Ce pays devrait afficher en 2009 un record de ventes avec 3,5 millions de voitures vendues, après 3,1 millions en 2008. Sur le seul mois de juin, les ventes en Allemagne ont bondi de 40,5 %, à 427.111 immatriculations. Le dispositif d'incitation à l'achat d'une nouvelle voiture ne devrait toutefois pas être reconduit. Il a coûté plus cher que prévu aux finances publiques (5 milliards d'euros) et profite peu au constructeur national, Volkswagen, qui progresse de seulement 9,5 % en juin et recule de 3,1 % au premier semestre 2009.prolongement des aidesL'impact de la prime à l'achat est moins spectaculaire sur le marché français. Les ventes de voitures progressent de 7 % en juin et de 0,2 % sur les six premiers mois de 2009. Près de 230.000 achats de voitures neuves ont été aidés grâce à 230 millions d'euros de primes. Le budget initial de 220 millions d'euros d'aides, fixé par l'État, est dépassé. Il devrait atteindre sur l'ensemble de 2009 la somme de 400 millions d'euros pour 390.000 immatriculations. Le gouvernement veut éviter le trou d'air de 20 % environ constaté lors de l'arrêt brutal de précédents systèmes d'aides (« balladurette », « jupette ») et réfléchit à prolonger les aides avec un effet dégressif sur le montant au fil des mois. Une nouvelle qui rassure les constructeurs français et notamment Renault-Nissan, dont le président n'anticipe pas de reprise du marché européen automobile avant la fin de 2010.
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