EuropeAngela Merkel et Dmitri Medvedev se sont attachés à gommer les différends entre leurs deux pays hier à Schleissheim, près de Munich, notamment sur le dossier de l'énergie. La création d'une agence germano-russe de l'énergie cherche notamment à apaiser les irritations de Moscou après le lancement en début de semaine du gazoduc Nabucco qui doit permettre à l'Europe de recevoir du gaz en contournant la Russie, considérée comme un fournisseur peu sûr. La Russie avait mis fin l'an passé à ses livraisons à la suite d'un conflit avec l'Ukraine. La nouvelle agence, baptisée Rudea, « va contribuer à la modernisation énergétique de la Russie avec l'aide d'entreprises allemandes, explique le ministre de l'Économie Karl-Theodor zu Guttenberg. De nouveaux marchés s'ouvrent ainsi pour l'économie allemande », très dépendante des livraisons de gaz russe. L'objectif de Rudea est d'aider la Russie à accroître son efficacité énergétique, ce qui renforcera les capacités d'exportation de gaz et de pétrole.le cas OpelAngela Merkel et Dmitri Medvedev ont également abordé le dossier d'Opel, dont la reprise n'est toujours pas bouclée. Le dossier du holding financier RHJ International était revenu dans la course en début de semaine, alors que piétinent les négociations entre General Motors et le consortium russo-canadien Magna-Sherbank. « Il reste beaucoup de choses à éclaircir », estime la chancellerie, pour qui « Magna représente une chance pour Opel ». La presse allemande n'exclut plus que les négociations puissent capoter entre General Motors et Magna. Nathalie Versieux, à Berl

latribune.fr

29 Juill 2009, 1:39

Partager :