La banque doit retrouver la confiance des marchés

Le président d'UBS, Kaspar Villiger, a salué hier un accord « qui contribue à résoudre l'un des problèmes les plus urgents » de la banque. En lourde perte au premier semestre (2,2 milliards d'euros), le géant zurichois fait face à une crise de confiance qui s'est traduite par une hémorragie de capitaux de sa clientèle depuis des mois : 39,5 milliards de francs suisses sont sortis des caisses au cours du seul deuxième trimestre. Au profit, notamment, de son concurrent suisse, Credit Suisse. Outre l'accord passé avec le fisc, une autre interrogation pourrait être levée rapidement, concernant le tour de table de la banque. Hier, le président de la Confédération a indiqué que la participation de 9 % de l'État suisse dans UBS serait vendue « aussi vite que possible. Ce serait une bonne affaire, mais d'autres critères entrent en compte. » Depuis janvier, le titre a progressé de 12,8 %.
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