Stock-options : la Société Générale frôle le carton jaune

Tout semble rentré dans l'ordre. Entamé mercredi soir par un communiqué, le débat sur l'attribution en 2009 de stock-options aux mandataires sociaux de la Société Généralecute; Générale s'est clos hier par un autre communiqué de la banque. « Afin de favoriser un retour à une plus grande sérénité dans le débat sur la rémunération à long terme de ses dirigeants, les mandataires sociaux du groupe s'engagent à renoncer à lever ces stock-options tant que la Société Généralecute; Générale bénéficie d'un appui en fonds propres de l'État », a précisé hier l'établissement. sarkozy enfonce le clouEntre les deux, le sujet était devenu polémique, avec des déclarations qui avaient commencé au sein même du gouvernement, son porte-parole Luc Chatel qualifiant ce plan « d'indécent ». Hier, dans la matinée à Bruxelles, le président de la République a enfoncé le clou qu'il avait déjà planté fin janvier, au moment de la polémique sur les bonus des patrons des banques bénéficiant de l'aide de l'État : « Visiblement, certains ont du mal à comprendre. Quand il y a un plan social, des aides publiques, les bonus, plans, stock-options, rémunérations annexes ne sont pas admissibles. » À Bercy, on expliquait hier que « des négociations se sont tenues avec la banque dès mercredi soir jusqu'à jeudi soir », pour aboutir à la déclaration, hier, de la Société Généralecute; Générale.Au-delà de la polémique, il n'en reste pas moins que ces stocks n'auraient de toute façon pas pu être exercées avant 2012, mais que leur prix est fixé aujourd'hui et c'est celui qui sera applicable à cette date. Or l'aide de l'État sous forme de quasi-fonds propres aux banques se fait à un tel coût, qu'il est probable que la Société Généralecute; Générale (qui a bénéficié d'une première tranche de 1,7 milliard d'euros qui devrait être renouvelée) souhaitera, comme ses cons?urs, rembourser cette aide le plus rapidement possible. Il est donc probable qu'en 2012 l'État ne soit plus engagé dans l'établissement.Enfin, la banque a précisé que ces attributions de stock-options et d'actions gratuites ont profité, au titre de 2009, à 4.800 collaborateurs du groupe et que, concernant les mandataires sociaux, leur attribution s'opère « avec des conditions de performance exigeantes » (voir ci-dessous).
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