Après son envolée,

Cela faisait longtemps que le titre PSA n'avait pas connu une telle déroute. En concluant hier la séance sur une chute de 10,24 % à 17,35 euros, le constructeur français a signé sa plus forte baisse journalière depuis le début de l'année. Il faut dire que cette dégringolade intervient après une période particulièrement porteuse pour la firme qui avait atteint vendredi soir à la clôture son plus-haut annuel à 19,33 euros.Depuis le début de l'année, le titre s'est apprécié de près de 43?%. Une embellie boursière d'autant plus surprenante que le secteur automobile traverse actuellement la plus grave crise de son histoire. Mais si le cas de PSA a fait jusqu'à peu figure d'exception, il n'a pas tardé à être rejoint par Renault. À l'occasion du rally du mois de mars, la marque au losange a même signé l'une des plus fortes progressions de la place, enregistrant une envolée de plus de 120 % entre le 9 mars, date de l'amorce du rebond des indices, à vendredi soir dernier, jour où le titre a touché aussi son plus-haut annuel.Cette envolée s'explique en grande partie par les mesures prises par les gouvernements à cette période et les annonces faites à l'occasion du G20 pour relancer les économies nationales. Ces annonces avaient alors dissipé les craintes relatives à la faillite des secteurs les plus fragilisés par la crise financière et économique, au premier rang desquels les banques et les constructeurs automobiles. En outre, elles avaient redonné aux investisseurs une certaine appétence pour le risque.Ce n'est donc pas un hasard si ce sont ces mêmes acteurs qui ont le plus souffert hier du fort recul de l'indice parisien (? 3,96 % à 2.969,40 points). L'essentiel du mouvement s'explique en effet par des prises de bénéfices sur les valeurs qui avaient le plus profité du rebond. Outre PSA et Renault, le phénomène a concerné d'autres valeurs automobiles comme Michelin qui, après s'être adjugé près de 26 % sur un mois, s'est effondré de 8 % hier. Le même constat prévaut également pour les valeurs bancaires à l'image de Crédit Agricolegricole (? 9,17 %) ou Dexia (? 11,78 %).G. V.?Lire aussi p.16- 10,24 %le phénomène a concerné d'autres valeurs automobiles comme Michelin.
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