La colère est montée d'un cran ces derniers jours chez Continental, Caterpillar ou Molex après les décisions de ces groupes allemand ou américains de fermer des sites ou de supprimer massivement des emplois en France. Les salariés de ces filiales se sentent démunis face à des dirigeants locaux sans grand pouvoir de décision, à une justice qui ne peut trancher que sur la forme et à des politiques réduits à multiplier les belles paroles. Les entreprises arbitrent-elles plus facilement, lorsqu'ils faut faire des choix douloureux, au détriment de leurs sites étrangers ? Elles s'en défendent. Hier, pourtant, deux groupes français, Bic et Nexans, ont annoncé quasi simultanément des suppressions d'emplois massives qui épargneront leurs usines françaises. De quoi renforcer encore cette interrogation. pages 2 et 3 et éditorial page 11
Les salariés des groupes étrangers sont-ils plus vulnérables ?
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