Des mesures pour l'activité partielle »

Dans son discours prononcé hier devant le Congrès, le chef de l'État a proposé aux partenaires sociaux de prendre des « mesures massives en faveur de l'activité partielle ». Ce dossier est déjà sur les rails. Syndicats et patronat ont lancé le 10 juin un nouveau cycle de négociations sur les mesures d'urgence en faveur de l'emploi parmi lesquelles figure en priorité l'extension à tous les secteurs des possibilités de recours au chômage partiel. Ils se reverront le 24 juin, puis à nouveau le 8 juillet, et espèrent parvenir un accord à la mi-juillet. Le souhait du président de doper les mesures en faveur du chômage partiel devrait être exaucé, un relatif consensus entre syndicats et patronat se dégageant sur le sujet.pas de généralisationNicolas Sarkozy a également dit hier qu'il proposerait aux organisations syndicales et patronales d'« étendre encore le contrat de transition professionnelle ». Avant de poursuivre : « Je dis que tout licencié économique doit pouvoir garder son salaire et recevoir une formation pendant un an. » Ce dispositif qui permet aux licenciés d'entreprises de moins de 1.000 salariés de percevoir pendant douze mois 80 % de leur salaire brut et de bénéficier d'un accompagnement renforcé a été expérimenté dès 2006 dans 7 bassins d'emploi sinistrés. D'ici à la fin de l'année, il devait être étendu à 18 bassins supplémentaires, soit 25 au total. Pour l'heure, tous n'ont pas été sélectionnés. Dernier bassin en date concerné, celui d'Hagetmau dans les Landes. La commune d'installation de l'entreprise Capdevielle connaît actuellement plusieurs restructurations et a été gravement sinistrée par la tempête Klaus. Quatre autres sites doivent encore suivre pour boucler la liste des 25. S'il n'est pas question, pour des raisons budgétaires, de généraliser ce dispositif de reclassement à l'ensemble des licenciés économiques, il est possible d'« aller au-del࠻ des 25 sites sélectionnés, souligne-t-on dans l'entourage du président. Voilà qui devrait rassurer en partie la CGPME qui, dans un communiqué publié hier, s'est inquiétée du « financement de l'extension annoncée du CTP et redoute que les PME de manière directe ou indirecte soient mises à contribution ». Isabelle Moreau
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