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++BSD ++Balise NePas supprimerBalise système ++BSF ++++BSD ++PasSupprimerBalise balise systèmene pas supprimer++BSF ++Après le sommet politique Europe-Brésil, place aux affaires aujourd'hui avec la signature attendue de plusieurs contrats dans le cadre d'un partenariat stratégique entre les deux pays. Ce dernier couvre aussi bien la défense ainsi que le nucléaire civil, la gestion de développement durable, la recherche (universités?). Dans le domaine de l'armement, la France, qui discute de longue date avec le président Lula sur la modernisation de son armée, a accepté un certain nombre de transferts de technologies s'agissant d'hélicoptères de transport de troupes Super Cougar (Eurocopter) et des sous-marins Scorpène (DCNS) ainsi que, à terme, de l'avion de combat Rafale (Dassault Aviation). « La France est le seul partenaire indépendant sur lequel le Brésil peut compter », souligne-t-on à Paris. Ainsi, le Brésil va acquérir une cinquantaine de Super Cougar (1,9 milliard d'euros, dont 1,1 milliard pour les Français). « C'est le deuxième plus gros contrat de son histoire signé par Eurocopter », s'est réjoui hier le ministre de la Défense, Hervé Morin. Par ailleurs, les ministères de la Défense brésilien et français doivent signer aujourd'hui un accord intergouvernemental pour la vente à venir de quatre Scorpène. Le premier bâtiment sera fabriqué à Cherbourg pour une livraison en 2014, les trois autres le seront au Brésil. Les deux pays discutent enfin d'une coopération sur la construction d'une base navale sous-marine et la formation des équipages. Soit environ 6 milliards d'euros (hors armement), dont 4 milliards pour DCNS.transfert de technologie« Les Brésiliens veulent acheter des Rafale », explique-t-on à Paris. Dassault Aviation, en concurrence avec Boeing (F18) et Saab (Gripen), doit rendre sa proposition début février. Soit un marché potentiel de 3,5 milliards d'euros (hors armement). Une réponse de Brasilia, qui veut acquérir 36 à 37 avions de combat, est attendue au printemps, voire à l'automne. Les Brésiliens souhaitent, via un transfert de technologie du programme Rafale, produire et commercialiser à terme un avion de nouvelle génération. Paris semble prêt à les aider après une période probatoire. Enfin, Paris propose aux Brésiliens les programmes Felin (fantassins du futur de Safran) et la numérisation du champ de bataille (EADS, Thales) ainsi que des Rafale Marine pour le porte-avions « São Paulo ». Michel CabirolVoir également page 6
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