Kaboul, son hôpital, son restau français

Personne ne savait hier si la présidentielle afghane du 20 août dernier aurait un second tour, ne serait-ce qu'en raison des fraudes recensées. Au-delà du scrutin, le pays est confronté à d'autres questions d'avenir : doit-il miser sur les fruits et légumes, ou le cachemire, par exemple?? La réponse, et bien d'autres, concernant la stratégie en matière de télécommunication ou de santé, c'est une entreprise française qui la fournit. Altai Consulting a été l'une des premières entreprises à s'installer à Kaboul, dès 2003. opportunités« Les projets ne sont pas plus compliqués qu'en France, assure Emmanuel de Dinechin, associé et cofondateur d'Altai. Si l'on intègre dès le départ l'environnement sécuritaire peu prévisible, les opportunités, dans un pays où tout est à faire, sont énormes. » Aussi, Alcatel s'occupe des infrastructures pour les opérateurs de téléphonie et Bouygues a construit un hôpital à Kaboul. Sans oublier que la capitale afghane a maintenant son restaurant français. « La vraie difficulté, poursuit Emmanuel de Dinechin, c'est le recrutement du personnel local. » En effet, les universités et les écoles de commerce ont été si longtemps fermées que personne n'a de formation académique, pas plus que d'expérience dans une vraie entreprise? Mais cela vaut la peine d'investir car, à plus long terme, l'Afghanistan pourrait redevenir, comme du temps de la route de la soie, une plateforme commerciale entre l'Orient et l'Occident. L. J. B.Développement
Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.