Les États-Unis gagnants sur leurs aides aux banques

financementLe beau coup réalisé par l'État suisse, la semaine dernière, lors de la cession de sa participation dans UBS (1,2 milliard de francs suisses de bénéfice, 790 millions d'euros) a certainement fait des envieux. En effet, si l'on excepte les États-Unis et la Suisse, les États venus en aide à leurs banques ces douze derniers mois en entrant à leur capital affichent une perte potentielle totale de 10,8 milliards de dollars (7,54 milliards d'euros), d'après les comptes du « Financial Times ».La Grande-Bretagne enregistre la plus mauvaise performance, avec une moins-value de 3,3 milliards de livres (3,8 milliards d'euros). Cette perte serait même largement supérieure si les indices boursiers ? notamment les cours des banques ? n'avaient pas rebondi ces derniers mois. Fin juin, la perte potentielle du Royaume était proche de 11 milliards de livres. L'État britannique souffre notamment de sa prise de participation dans Lloyds Banking Group (43?% du capital). Les comptes de l'Allemagne, la Belgique, la France et du Luxembourg sont également dans le rouge.À l'inverse, l'humeur est au beau fixe aux États-Unis. À l'heure actuelle, Washington est assis sur une plus-value potentielle de 11 milliards de dollars. Le rebond en Bourse du titre Citigroup est à l'origine de cette performance.Ces douze derniers mois, certains États ont eu la possibilité de compenser tout ou partie de leurs pertes grâce aux intérêts perçus sur les prêts accordés aux banques. L'Allemagne a déjà reçu 300 millions d'euros d'intérêts et la France a enregistré jusqu'à présent une recette de 1,16 milliard d'euros en accordant sa garantie aux banques.
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