Encombrant siège de l'Otan

Comme Sciences po, Dauphine étouffe dans ses locaux de 60.000 m2, l'ex-siège de l'Otan (Dauphine est la seule université parisienne à disposer d'une seule localisation). Avec près de 9.000 étudiants et de plus en plus de candidats, l'université, malgré un agrandissement en 2005, vise d'autres contrées? quitte à passer le périphérique. Le problème est que la redéfinition des projets parisiens dans le cadre du plan campus a laissé Dauphine sur le carreau. À l'origine dans l'alliance Universitas (Paris II, IV, VI, Sciences po, ENS), Dauphine n'est ni dans le projet Paris Cité (qui inclut Sciences po), ni dans le projet « 2346 », encore moins dans celui de l'ENS? « Notre caractère propre est trop marqu頻, regrette Laurent Batsch, le président de Dauphine, qui donne peu cher de l'avenir de Paris Universitas. Du coup, il a déposé un quatrième projet. Objectif, s'étendre à La Défense « qui a vocation à devenir un cluster axé sur la finance », sorte de pendant tertiaire du Saclay scientifique. « Dauphine est candidate pour en être l'opérateur et le porteur », précise Laurent Batsch, échafaudant d'éventuelles alliances avec l'Essec ou l'ESCP-EAP. Le diplôme commun lancé avec le pôle Leonard de Vinci (la « fac Pasqua ») pourrait aussi être l'occasion « d'aller plus loin ». Autre piste, Issy-les-Moulineaux, qui pourrait abriter un projet dédié au journalisme (Dauphine s'est rapproché de l'IPJ en 2008). Son maire, André Santini, a proposé à Dauphine un terrain, mais « il me manque 25 milions d'euros pour construire », reconnaît Laurent Batsch. C. J.
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