Continental  : la CFTC s'estime « trahie »

Défoulement collectif sur un mannequin représentant le directeur de l'usine, opération escargot sur l'A1, distribution de tracts chez Carrefour, les « Conti » expriment leur colère depuis l'annonce le 11 mars par la direction allemande de Continental de la fermeture de leur usine de Clairoix (1.120 salariés) d'ici mars 2010. Mercredi, pendant que l'intersyndicale de l'usine CFTC-CGT-CFTD-FO-CFE/CGC était reçue par le conseiller social de Nicolas Sarkozy, les salariés et leurs familles manifestaient en brûlant quelques pneus à Saint-Augustin à Paris. Craignant des débordements, la direction de Continental a annoncé hier que le prochain comité central d'entreprise (CCE) du 31 mars prévu à Reims ? à mi-chemin entre les deux usines françaises du groupe ? se tiendrait à Nice pour des « raisons de sécurit頻. Antonio Da Costa, secrétaire CFTC (syndicat majoritaire) du CE estime que cette décision est un « affront » et qu'il est « inexact, à l'heure où nous parlons [jeudi à 17?h?30, Ndlr] de parler de débordements concernant les salariés et les syndicats de Continental. Tout le monde a les nerfs à vif, c'est tout ». Lui-même a bien failli dénoncer l'accord 40 heures signé en 2007 par la CFTC alliée à la CFE-CGC. « Cet accord est le symbole de la trahison de la part de nos dirigeants », estime-t-il. Claire Garnie
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