Pour la première fois depuis 2003, la SNCF a publié hier une perte nette pour son premier semestre. La compagnie ferroviaire présidée par Guillaume Pepy a enregistré un déficit de 496 millions d'euros sur six mois, contre un bénéfice de 418 millions un an plus tôt. Une piètre performance, imputable pour l'essentiel à la branche fret, dont le déficit chronique s'est amplifié avec la crise. Le fret a représenté 65 % des pertes alors qu'il ne pèse que 6 % du chiffre d'affaires. Un énième plan de redressement de cette branche devrait donc être examiné en septembre. Cette déconfiture du transport de marchandises n'a pas été compensée par l'activité voyages, l'habituelle vache à lait du groupe. Et l'avenir ne s'annonce pas meilleur. Le ralentissement du trafic observé au premier semestre s'est poursuivi en juillet. Le niveau des réservations pour les prochains mois ne traduit pas non plus de retournement de tendance. Et la menace de grippe A ne devrait rien arranger. Page 12

latribune.fr

08 Sept 2009, 1:40

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