Paris espère que le pire de la crise est passé

tourismeL'office de tourisme de Paris croit au « scénario rose ». Ce dernier n'a rien de politique et il résulte de l'observation des précédentes crises. À l'issue de l'été, la situation est proche de celle de 2006. Dans ces conditions, Paul Roll, directeur général de l'office, espère que les chiffres de fréquentation touristique redeviendront positifs durant les quatre derniers mois de 2009. Une période stratégique car synonyme de haute saison en termes de fréquentation.Durant la première moitié de l'année, le nombre de nuits d'hôtels consommées à Paris a reculé de 7,5 %. Mais la tendance s'est améliorée durant les mois de juillet et août, avec des baisses limitées respectivement à 3 % et 4 %. Sur le seul mois de juillet, les hôtels ont affiché des taux d'occupation élevés (de 80,7 %, soit un recul de 2 points par rapport au même mois de 2008) sans avoir bradé leurs prix (133,40 euros par nuit en moyenne, en baisse de 3,2 % par rapport à juillet 2008).Jean-Bernard Bros, adjoint au maire de Paris en charge du tourisme, se félicite du développement des formules d'hébergements alternatives et notamment du succès des chambres d'hôtes. Leur nombre est passé de 300 en 2007 à 500 cette année et la mairie espère un doublement. Les hôteliers ne sont pas en reste puisque la mairie leur propose des terrains en espérant la création de 7.000 chambres supplémentaires, soit un accroissement de 10 % des capacités. Mais la conjoncture ralentit les initiatives.Héléna Dupuyle nombre des chambres d'hôtes est passé de 300 en 2007 à 500 cette année.
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