Réélu à l'unanimité à la présidence de la SFAF (Société française des analystes financiers), Patrick Leguil a du pain sur la planche. La crise financière met à mal le travail fondamental des analystes dont les prévisions ne sont plus prises en compte par le marché. Ce que regrette l'homme fort de l'association qui, dans un entretien accordé à « La Tribune », estime toutefois que depuis une semaine on commence à revoir un peu plus de pertinence. Celui-ci s'est fixé trois grands chantiers à l'égard des émetteurs et de ses membres. Il va, de même, renforcer son dispositif de formation. Face aux problèmes que ne manqueront pas de connaître certains analystes, la SFAF a déjà identifié une série de mesures d'accompagnement pour leur venir en aide. Comme des formations spécifiques ou des bilans de compétence et des mises en rapport avec des chasseurs de tête. L'association se veut plus que jamais à l'écoute de ses membres et souhaite se mettre dans une position clairement offensive. Patrick Leguil est également farouchement opposé à la publication de comptes trimestriels qu'il qualifie de «?poudre aux yeux ».  page 21

latribune.fr

10 Déc 2008, 1:27

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