Faute de préavis de grève, il est plus difficile dans le privé d'évaluer la capacité de mobilisation. Néanmoins, les salariés des grandes entreprises (Renault, Airbus, etc.), où la présence syndicale est forte, devraient être au rendez-vous. Des appels à la grève ont également été lancés dans le secteur de la banque et de la finance. Chez Euronext, l'opérateur de la Bourse de Paris, les syndicats entendent protester contre le plan de restructuration des activités en Europe et la suppression de 200 emplois d'ici à la fin de 2009. À la Caisse d'Épargne, l'intersyndicale incite les salariés à être « tous en grève ». Et n'hésite pas à faire valoir des revendications précises. Outre le maintien de l'emploi, elle réclame par exemple 4,5 % d'augmentation de salaire, avec un minimum de 130 euros mensuels. Même mélange dans l'appel lancé par la CGT aux employés des remontées mécaniques dans les stations de ski qui intègre le rejet de la convention d'assurance chômage.

latribune.fr

09 Févr 2009, 15:20

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