Google cale lui aussi

Deux bogues en moins d'un mois. Les conséquences des deux dysfonctionnements récents de Google restent difficiles à jauger, comme l'est le préjudice pour la réputation d'excellence technologique de l'entreprise, un brin ébréché tout de même. Le premier bogue, le 31 janvier, avertissait les utilisateurs que tous les sites recensés par les recherches Google pourraient endommager leur ordinateur. Le problème, lié à une « erreur humaine », la frappe inopportune d'un simple caractère, le signe «/» par un employé fut résolu en 55 minutes. Sur cette durée, l'AT Internet Institute a mesuré une baisse moyenne de 90 % des visites en provenance de Google sur les plus de 32.000 sites dont il mesure le trafic. L'Amsterdam Internet Exchange, une bourse d'échange de bande passante, a noté une baisse du trafic de 30 Giga bits par seconde pendant l'incident (sur un total de 550 Gbits/sec). Des sites de commerce en ligne, dont beaucoup paient pour être référencés par Google, ont vraisemblablement raté des transactions. Le français RueduCommerce a précisé à 01net avoir vu son trafic baisser de 20 % sur la période. Le deuxième bogue, mardi dernier, a bloqué pendant quelques heures l'accès au service de messagerie Gmail, à cause d'un engorgement temporaire de serveurs informatiques. Plus de messages donc, et plus d'agenda, pour ceux qui y accèdent via Gmail. Cette panne a privé les utilisateurs du service gratuit, mais aussi les entreprises ayant acheté l'offre logicielle Google Apps Premier Edition. Google s'est engagé à les indemniser. L'incident soulève la question de la fiabilité des services fournis à la demande par des prestataires qui les hébergent dans le fameux « nuage informatique », le Cloud Computing. Fussent-ils Google. Olivier Hensge
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