gouvernanceC'est un « industriel authentique », selon un de ses confrères, qui accède à la présidence du conseil de surveillance de la Caisse nationale des Caisses d'Épargne (CNCE), l'organe central du groupe. « Pugnace mais courtois », Yves Toublanc, président non exécutif de la caisse Rhône-Alpes depuis 2003, a été désigné hier par ses pairs face à Francis Henry, le président de la caisse Lorraine Champagne-Ardenne, qui a payé sa proximité avec le management de la CNCE.« parler vrai »Car, pour un baron du groupe, c'est bien la capacité d'Yves Toublanc à « parler vrai » sans se départir d'une attitude constructive qui a emporté l'adhésion de ses pairs. À la tête d'une société de participations industrielles, ce Savoyard de 62 ans est le seul président non exécutif de caisse régionale à avoir échappé au vote sanction qui a envoyé par le fond son prédécesseur, Yves Hubert (« La Tribune » du 28 mai). Il apparaît ainsi comme un prétendant naturel à la vice-présidentce du conseil de surveillance du groupe à naître du rapprochement en cours entre l'Écureuil et les Banques Populaires, qui sera pourvue en juillet, une fois la fusion achevée. Dans l'immédiat, la vice-présidence de l'organe central des Caisses d'Épargne revient à Bernard Comolet, le président du directoire de la caisse d'Île-de-France, qui prend ainsi une revanche après avoir été écarté début mars au profit de François Pérol. Benjamin Jullien

latribune.fr

11 Juin 2009, 1:45

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