La GAV, une couverture en plus mais pas inutile

Depuis quelques années, est apparu un nouveau type d'assurance : les garanties accidents de la vie (GAV). Elles offrent une protection aux souscripteurs et à leur famille, pour l'ensemble des actes de la vie de tous les jours, notamment en cas d'accident grave dont aucun tiers n'est responsable.« Une assurance de type accidents de la vie couvre en général contre les préjudices subis après un accident que l'on en soit responsable ou non », explique Anne Chatain, directeur métier assurance-vie et prévoyance individuelle à Groupama, « en outre ces assurances vont beaucoup plus loin qu'une simple assurance santé, car elles couvrent également pour les préjudices futurs ». Un exemple ? Si votre enfant se démet une vertèbre en tombant d'un arbre, son hospitalisation et les soins seront pris en charge par la mutuelle santé. Mais s'il souffre encore de sa fracture un an plus tard et qu'il conserve des séquelles, c'est la garantie accidents de la vie qui entrera en jeu. Car ces assurances offrent une indemnisation non seulement pour les frais médicaux, mais aussi pour les préjudices esthétiques ou de douleur. Elles versent un capital invalidité ou décès, qui vient en complément de celui de l'assurance scolaire. « En général, le capital versé par les assurances scolaires en cas d'accident est calculé forfaitairement. Plus le taux d'invalidité sera fort, plus le capital versé le sera », déclare Frédéric Maisonneuve, responsable du marché des assurances dommages des particuliers à Groupama. taux d'invalidit髠En revanche, un contrat type accidents de la vie inclut des garanties indemnitaires : en cas d'accident, l'assureur prendra en compte l'ensemble des frais et postes de préjudice (coût de la perte d'une année scolaire, adaptation d'un logement, etc.) et indemnisera à hauteur de cette valeur, dans la limite des plafonds de garantie », précise-t-il. Si vous êtes parent de plusieurs enfants, ce type de contrats peut s'avérer utile, à condition de vérifier le taux d'invalidité à partir duquel les contrats interviennent. Certains ne versent un capital qu'à partir d'un pourcentage d'invalidité allant de 5 % à 30 %. m. P.
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