Les fonds d'obligations euro ont bénéficié d'un contexte porteur

Les sicav de la semaineEn hausse moyenne de 8,21 % sur un an, les fonds investis en obligations long terme de la zone euro ont dégagé de belles performances. Certains s'illustrent par de vives hausses. Robeco Euro Bonds 40D, géré par Adri de Bruijn et qui affiche un gain de plus de 42 % grâce à un positionnement sur les titres les plus robustes dès l'été 2008. En deuxième place figure R Obligation Privées (+ 30 %), géré par Rothschild et Cie Gestion, qui confirmait récemment le retour de l'intérêt des investisseurs pour le risque sur les marchés obligataires. Il faut dire que le rendement est au rendez-vous. Il y a six mois, les marchés anticipaient une probabilité de défaut proche de 30 % à 5 ans pour les entreprises notées BBB par les agences de notation ? une note de bonne qualité. Les marchés étaient alors proches de leurs plus-bas « Aujourd'hui, cette probabilité est proche de 13 %, un niveau qui reste malgré tout très élevé historiquement. Dès lors, il existe encore un potentiel d'appréciation si le scénario de reprise économique se confirme », notent les gérants de cette prestigieuse maison. Bonne nouvelle pour les fonds de la catégorie au sein de laquelle environ 80 produits, sur les quelque 187 disponibles, affichent déjà une performance comprise entre 10 % et 15 %.Les portefeuilles subissent aujourd'hui des ajustements. Dans le contexte de reprise des marchés, les titres bancaires ont vigoureusement rebondi, ce qui incite les gérants à se réorienter vers les obligations d'entreprises. « Les marchés de taux ont dû répondre à une forte demande de titres dans un contexte d'appétence croissante pour le risque. Dans le même temps, les perspectives économiques se sont améliorées et la dynamique ainsi engagée pourrait bien se poursuivre au cours du troisième trimestre. Nous estimons à présent que la combinaison d'une croissance économique modérée et du processus de désendettement des entreprises favorisera à terme les titres émis par les entreprises financièrement saines », confirme Adri de Bruijn. n
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