Deux mois après avoir fait vibrer l'Hexagone en remportant l'or aux Jeux de Pékin, les handballeurs Français sont de retour, ce soir au Luxembourg, à l'occasion des éliminatoires de l'Euro 2010. L'occasion pour les joueurs de Claude Onesta d'être à nouveau réunis pour la première fois depuis leur exploit. « Tout se passe bien. On a beaucoup de plaisir à se retrouver. On s'est remis au travail progressivement afin de régler quelques petites choses en prenant en compte l'état physique des joueurs. On essaie d'alléger les séances avec beaucoup de temps de récupération et de soins », détaille l'entraîneur des Bleus. Il faut dire que les coéquipiers de Daniel Narcisse n'ont pas franchement eu le temps de flâner depuis leur retour de Chine. Pourtant, malgré un calendrier démentiel, ils ont tous tenu à répondre présent pour ce rassemblement. « C'est normal qu'on soit là, juge Nicolas Karabatic. C'est une manière de montrer que l'équipe de France nous tient à c?ur, on marque notre envie. Même si c'est vrai qu'entre l'Euro, les championnats, la Coupe d'Europe et les JO on n'a pas arrêté cette année. » Ce déplacement en terre luxembourgeoise ressemble plus à une formalité qu'autre chose tant l'écart entre les deux formations paraît immense. « Ce ne sera pas le match le plus difficile de l'année », confirme Onesta, qui se prépare déjà à affronter la République tchèque dimanche, probablement l'adversaire le plus dangereux d'une poule où figurent également le Portugal et la Lettonie. fiertéMalgré les départs d'Abati, Girault et Burdet et même si les frères Gilles sont convalescents, le groupe français n'a pas connu de bouleversement notable. Seuls quelques nouveaux sont arrivés comme Bertrand Royné. « Ils étaient déjà au contact du groupe depuis un moment, nuance le coach tricolore. Ils vont avoir un rôle important à jouer ce soir. C'est un nouveau challenge pour eux, ils ont une bonne carte à jouer. Pour nous ça sera l'occasion de les évaluer. » Revenant sur l'engouement populaire né après les JO, Claude Onesta juge que « la tension n'est pas retombée ». « On avait la sensation que ça risquait d'être un feu de paille mais ce n'est pas le cas. Cette performance a touché les gens au plus profond d'eux-mêmes. Ce n'est plus le sport d'école qu'ils ont pratiqué à une époque. Aujourd'hui, les gens du handball sont beaucoup plus fiers. Tout ça nous responsabilise. Il faut que ça se concrétise en engagement et partenariat. On se doit d'être très dynamiques et on y est très investis. » A. J. Daniel Narcisse

latribune.fr

10 Nov 2008, 10:43

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