Hier, Bernd Bischoff , PDG de la coentreprise créée en 1999 pour dix ans entre l'allemand Siemens et le japonais Fujitsu, a écarté les récentes critiques du patron de Siemens, Peter Loëscher , qui jugeait le groupe pas assez rentable. En 2009, la coentreprise devrait ainsi être reconduite pour cinq ans. Pour preuve, insiste Habib Bouchrara, directeur général de FSC France, des centaines de milliers d'euros ont récemment été réinvesties (le groupe consacre 1,3 milliard d'euros en R&D) : " Nous voulons au contraire croître. Siemens et Fujitsu mènent de nombreuses discussions depuis dix mois." La coentreprise devrait d'ailleurs être ouverte à de nouveaux partenaires, voire être introduite en Bourse d'ici trois ou cinq ans.10 MILLIARDS D'EUROS DE CHIFFRE D'AFFAIRES PREVUS POUR 2009En attendant, le groupe aborde 2008 de manière agressive. " Nous venons de redesigner nos ordinateurs portables pour les PME et allons lancer une nouvelle gamme grand public d'ici à juin ", annonce Habib Bouchrara. Côté grands comptes, FSC, qui revendique la cinquième place mondiale dans les serveurs avec 8 % du marché, mise sur ses outils de virtualisation et ses solutions d'économies d'énergie. Quatrième sur le podium européen (avec 6 % de parts de marché), FSC doit cependant batailler avec les HP, Dell et surtout les asiatiques Acer (qui vient de racheter l'européen Packard Bell) et Lenovo (qui se lance cette année dans le grand public), dont l'arrivée dans le jeu éloigne l'objectif visé en 1999 : atteindre le premier rang européen en 2001. Mais le groupe reste confiant, fort de ses trois piliers (grand public, PME et grands comptes). Il vise en 2010 le top 3 français tous marchés confondus en unités et maintient son objectif de 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires pour son exercice clos en mars 2009 (contre 7 milliards en 2006-2007).

latribune.fr

26 Sept 2008, 4:25

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