Surenchère autour du maillot des Bleus

Sous quelle marque évolueront les Bleus à partir de 2011 ? Mi-décembre, la Fédération française de football (FFF) a remis en jeu le contrat d'équipementier des Onze dont Adidas est titulaire depuis 1972. Sans surprise, Nike, son grand rival, est en lice. Numéro un mondial des articles de sport, l'américain aurait proposé 34 millions d'euros par an pour souffler ce contrat de sponsoring à la marque allemande, selon Le Parisien. Nike France n'a pas souhaité commenter cette information.Les chiffres qui circulent confirment toutefois la hargne du groupe américain à s'imposer en Europe où le ballon rond est roi. Décidée à chiper à Adidas la place de numéro un du marché du football, la marque américaine s'était déjà lancée en Allemagne dans une surenchère pour décrocher le contrat d'équipementier de l'équipe d'Allemagne. Nike avait proposé de prendre la suite d'Adidas pour un montant annuel de 62,5 millions d'euros. En vain. Aux termes d'un long bras de fer, la marque allemande a conservé ce contrat courant jusqu'en 2018 pour 20 millions par an (25 à partir de 2011).De ce côté-ci du Rhin, Adidas devra aussi ferrailler. Son offre serait inférieure à 30 millions d'euros, affirme Le Parisien, contre 10 millions d'euros par an actuellement dans le contrat qui le lie à la FFF jusqu'au lendemain de la prochaine Coupe du monde de 2010. " Pure spéculation ", juge un concurrent.AIRNESS PERTURBE LE JEUDans ce nouveau match Nike-Adidas s'est glissé un trublion : Airness. Fondée à Bobigny en 1999 par Malamine Koné, ancien boxeur d'origine malienne, la marque table sur ce contrat pour achever de se faire un nom dans les stades. " Nous y gagnerions une visibilité mondiale ", juge Malamine Koné. Toutefois, face aux deux dinosaures du sport, les chances de cette jeune pousse sont minces. " Airness n'a ni les moyens financiers, ni la crédibilité pour devenir sponsor des Bleus ", raille un concurrent. Réponse vendredi 22 février, date à laquelle Jean-Pierre Escalettes, président de la FFF, dévoilera le nom du futur équipementier des Bleus.
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