Le groupe allemand Bayer a annoncé hier l'arrêt prématuré du développement (phase III) de son traitement phare Nexavar contre le cancer du poumon dit " non à petites cellules ". Les essais cliniques déjà menés sur les patients montrent qu'il est " improbable " que le Nexavar augmente l'espérance de vie des malades. Et pour cause. Un taux de mortalité anormalement élevé aurait été constaté chez certains patients. Bayer et son partenaire Onyx se prononceront ultérieurement sur la poursuite (ou non) d'autres études en cours du Nexavar contre d'autres formes de cancer du poumon. Commercialisé depuis 1995 pour traiter d'autres cancers (rein et foie), le Nexavar est un des traitements phares du groupe. Bayer, qui présente ses résultats annuels le 28 février, visait initialement de hisser le Nexavar au rang de blockbuster (médicament d'au moins 1 milliard de dollars de chiffre d'affaires annuel).
Bayer cesse les tests sur le Nexavar contre le cancer du poumon
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