La Chine manifeste un intérêt prononcé pour Galileo. Dans le sillage de l'accord de coopération qui avait été signé avec l'Union européenne (UE), Pékin s'organise pour faciliter la commercialisation dans le pays du système européen de navigation par satellite. A cet effet, un accord signé entre China Galileo Industries Ltd et le Centre national de contrôle à distance (National Remote Sensing Centre of China), selon le quotidien China Daily, vise à "aider à promouvoir la coopération avec l'UE pour commercialiser les applications civiles du système Galileo en Chine". China Galileo regroupe quatre entreprises, China Aerospace Science and Industry Corp., China Electronics Industry Group Corp., China Satcom et l'Académie chinoise des technologies spatiales.L'inconnue du consortium. Parallèlement, la Chine, qui fabrique des composants pour les satellites et le support au sol du système, souhaite que ses entreprises développent elles-mêmes des applications fonctionnant avec Galileo. C'est ce qu'a rappelé au China Daily Meng Bo, le président du conseil d'administration de China Galileo. Le futur système européen tisse ainsi progressivement sa toile auprès des pays tiers intéressés par son utilisation. Des négociations de coopération sont en cours avec plusieurs pays d'Amérique latine, la Russie et l'Inde. Reste une inconnue : on attend toujours de connaître quel consortium sera retenu pour l'attribution de la concession de Galileo. Le 1er mars dernier, l'entreprise commune Galileo (GJL), chargée de gérer le projet, a une nouvelle fois repoussé le choix qui devait être fait entre les deux consortiums candidats. Au point que certains en appellent maintenant à une coopération entre Eurely (Alcatel, Finmeccanica) et iNavSat (EADS, Thales). GJL devrait prendre sa décision d'ici à fin mai.B. d'E.

latribune.fr

26 Sept 2008, 3:31

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