À l'image de nombreuses compagnies d'assurances européennes, la société britannique d'origine sud-africaine Old Mutual a connu une année 2005 favorable sur le plan financier. La société basée à Londres a annoncé hier un bénéfice d'exploitation en hausse de 30 % à 1,24 milliard de livres (1,82 milliard d'euros), pour une hausse de 31 % des fonds sous gestion à 183 milliards de livres (269 milliards d'euros). Elle a dégagé sur la même période un bénéfice net part du groupe de 867 millions de livres (1,28 milliard d'euros), en progression significative de 55 % par rapport à l'exercice précédent. Ces résultats pour 2005 ne prennent pas en compte l'acquisition prévue du suédois Skandia, dont les actionnaires ont jusqu'au 14 mars pour se prononcer sur l'OPA lancée par Old Mutual.Le directeur général du groupe, Jim Sutcliffe, a indiqué que les résultats ont été stimulés par la forte croissance organique en Afrique du Sud, aux États-Unis et au Royaume-Uni. L'augmentation des résultats l'an dernier s'explique entre autres par la bonne performance de la filiale bancaire sud-africaine d'Old Mutual, Nedbank. Le bénéfice net du second semestre de celle-ci a plus que triplé, marquant les premiers résultats du programme de restructuration mis en place en 2004, ainsi que l'engouement pour les produits de placement. En ce qui concerne l'activité d'assurance non-vie en Afrique du Sud, Jim Sutcliffe a indiqué que les prix ont atteint un pic en 2005, et qu'ils devraient être orientés à la baisse cette année.Acquisition de Skandia. Pour autant, le directeur général demeure confiant pour l'avenir de son entreprise. Il a estimé hier que la toute récente acquisition de Skandia allait "contribuer à créer une robuste plate-forme de croissance durable dans chacune de nos zones géographique", et que "2005 a marqué une étape importante dans l'objectif de devenir un groupe de services financiers mondial de premier plan".C. Ca.

latribune.fr

25 Sept 2008, 23:59

Partager :