Gordon Brown, chancelier de l'Echiquier, a présenté hier le premier budget travailliste depuis dix-huit ans. Il témoigne de la volonté du gouvernement de Tony Blair de tenir ses engagements électoraux, sans aggravation exagérée de la pression fiscale. Une taxe, d'un montant de 4,8 milliards de livres, prélevée sur les bénéfices « excessifs » des sociétés privatisées est ainsi créée, pour financer en particulier la réinsertion des chômeurs et l'éducation. Mais, en échange de cet effort, l'Etat exigera des jeunes au chômage depuis plus de six mois de choisir entre quatre options, plus rémunératrices que l'allocation qu'ils perçoivent. Le budget prévoit aussi des baisses d'impôt pour les entreprises dès 1998, le taux de l'impôt sur les sociétés étant ramené de 33 % à 31 %. Le projet, bien accueilli au Parlement, laisse toutefois sceptiques les économistes, qui s'inquiètent du risque persistant de surchauffe de l'économie. ÉVÉNEMENT Voir Marché

latribune.fr

25 Sept 2008, 23:46

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