Quels sont vos liens avec le groupe Marsh ?Nous avons repris en 2005 avec Hubert Saltiel, ex-directeur général de Zurich France, l'entité clientèle privée de Marsh France que je dirigeais, environ 4.000 clients. S'il n'y a plus de liens capitalistiques, nous restons partenaires, notamment avec la ligne métier internationale du groupe qui gère les risques d'un tiers des 500 premières fortunes mondiales.Comment vous différenciez-vous de vos concurrents ?Par la qualité et la personnalisation de nos services. Nous recherchons à mettre en place la solution adaptée à chacun. Notre force réside dans la sélection des grandes compagnies d'assurance mondiales : Axa, Hiscox, Allianz, Generali... Notre spécialisation nous a permis de mettre en place des produits exclusifs avec certains assureurs et d'obtenir la compétitivité de nos tarifs. Et cela pour l'ensemble des besoins d'assurance de nos clients.Quelle aide apportez-vous à vos clients ?Nous leur expliquons les pièges à éviter. Des exemples : le coefficient de vétusté en matière d'assurance de biens d'exception, l'exclusion de la casse ou le vol garanti uniquement par effraction. Si des boiseries d'époque XVIIIe perdent de leur valeur après restauration, il faut que la dépréciation soit garantie. Quand une maison située dans une zone couverte par la loi littoral est détruite, elle ne peut souvent être reconstruite que partiellement, il est alors important de couvrir sa valeur vénale. Nous appliquons le principe du " tout risque sauf ". Tout est couvert sauf une liste restreinte d'exclusions que nous pouvons adapter à chaque situation. Le champ d'application du contrat est de ce fait extrêmement vaste et sa compréhension facilitée. En cas de sinistre, nous aidons nos clients à le déclarer, à fournir les pièces justificatives et lui obtenons l'indemnité optimale.Assurez-vous également les individus ?Nous protégeons les familles grâce à des assurances décès, santé et accident adaptées à leur mode de vie. La chasse dans le monde entier, ou encore les sports dangereux. Il est indispensable que les clauses des contrats n'excluent pas une activité ou une zone géographique.Y a-t-il des choses que vous n'assurez pas ?J'ai au contraire plusieurs anecdotes sur des situations exceptionnelles que nous sommes parvenus à traiter. L'assurance à la dernière minute d'un yacht, d'une Ferrari ou d'une énorme propriété, alors que le client nous contactait au moment de la signature ! Mais le principe de l'assurance impose qu'un aléa existe et que le risque, s'il survient, soit maîtrisé. Si une alarme n'est pas encore installée pour protéger une collection d'oeuvres d'art, ou des travaux préventifs réalisés susceptibles d'éviter une inondation tous les ans, ce sera alors plus difficile de mettre en place une parfaite couverture.

latribune.fr

29 Sept 2008, 15:52

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