On n'avait pas vu ça depuis Lillehammer en 1994 : aucune médaille pour le ski alpin français ! Les Bleus arrivaient pourtant gonflés de trois breloques aux derniers Mondiaux et de podiums à la pelle en Coupe du monde. Mais les Jeux, ce ne sont pas des épreuves comme les autres. La pression, l'enjeu y sont incomparables. « C'est difficile à accepter, avoue Yves Dimier, directeur technique alpin. Je ne pense pas qu'une révolution soit nécessaire, mais plutôt une remise en question de l'approche des grands événements. » Dommage quand même qu'aucun Bleu... Julien Lizeroux et Sandrine Aubert, qui étaient les deux chances les plus raisonnables de médaille, n'ont rien touché. Les autres Bleus n'ont pas su jouer au trublion et créer la surprise : ils restent aux rangs qu'ils occupent dans la hiérarchie mondiale, c'est-à-dire aux places d'honneur.

latribune.fr

01 Mars 2010, 11:52

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