L'Enseignement supérieur et la recherche restent la priorité du quinquennat et bénéficient de 1,8 milliard d'euros supplémentaires chaque année, que sont venus compléter, en 2009, 730 millions d'euros au titre du plan de relance. Cet effort sera poursuivi en 2010 avec 24,8 milliards d'euros de budget. Au menu, 182 millions d'euros pour les revalorisations de carrière dans l'enseignement supérieur, poursuite du plan « Réussir en licence » (66,5 millions d'euros), 12.000 nouvelles chambres étudiantes, 130 millions d'euros pour revaloriser les carrières et l'excellence des laboratoires, sans compter l'opération campus. Par ailleurs, pour calmer la grogne universitaire, les suppressions de postes prévues en 2010 (900) et 2011 ont été gelées. Mais nombre de voix dénoncent cet affichage. Les modifications de règles budgétaires dues à la Lolf en 2006 brouillent les pistes, selon Bertrand Mont-hubert, secrétaire national du PS à l'enseignement supérieur et à la recherche. Par ailleurs, le budget affiché est celui de la Mires, mission interministérielle qui regroupe 10 programmes relevant aussi de 5 autres ministères (Économie, Écologie, Défense, Culture, Agriculture). Enfin, les 5 milliards annoncés du plan campus sont des crédits non dépensables dont seul le produit servira à financer de futurs partenariats public-privé. C. J.

latribune.fr

01 Oct 2009, 1:44

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