Christophe LecourtierDirecteur général d'Ubifrance, l'agence de développement à l'international.Quel bilan faites-vous de l'exercice 2009 ?Il est positif car le nombre d'entreprises accompagnées a doublé en deux ans seulement, dépassant l'objectif fixé pour 2011. Le pari n'était pas gagné étant donné le contexte économique. Pour la première fois depuis la crise des années 30, le commerce international s'est replié en 2009. Ces résultats prouvent qu'il existait un véritable manque dans le soutien à l'export.Vous avez accompagné environ 20.000 entreprises en 2009. Combien ont réussi à transformer l'essai ?Le taux de réussite est d'environ 50%. Grâce à notre soutien, environ 10.000 entreprises ont réalisé une vente, signé un contrat de distribution ou de représentation ou encore créer une filiale.Pensez-vous pouvoir faire mieux ?A partir du 1er septembre, le réseau Ubifrance à travers le monde sera complet, toutes les missions économiques des ambassades ayant rejoint l'agence. Grâce à ces forces supplémentaires, nous devrons rapidement faire grimper ce taux à 66 %.Craignez-vous que la dotation d'Ubifrance, d'environ 100 millions d'euros, soit rognée en 2011, rigueur oblige ?Nous pensons pouvoir faire des économies sur nos dépenses de fonctionnement, ce qui nécessitera de réaliser des gains de productivité. En revanche, étant donné l'augmentation du nombre d'entreprises accompagnées, nous avons besoin d'une augmentation d'au moins 5 millions d'euros. Propos recueillis par F. Pi.Grâce à notre soutien, 10.000 entreprises ont percé à l'étranger. »flashinterview

latribune.fr

02 Juill 2010, 11:26

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