US Open : des records à battre

La course aux records est lancée cette année à l'US Open. Le numéro un mondial et jeune papa Roger Federer vise un incroyable sixième titre consécutif. Ce qui l'amènerait à 16 victoires en Grand Chelem. Le Suisse peut déjà se satisfaire d'être le premier tennisman à franchir la barre des 50 millions de dollars gagnés dans une carrière, loin devant les 43,3 millions de Sampras. central de 23.000 placesPour les organisateurs, le record à battre est également libellé en dollars : 200 millions, soit le montant des recettes de l'édition 2008. La crise empêchera-t-elle une telle performance ? Pas sûr. « Les tournois du Grand Chelem sont des ports à l'abri de la tempête. Ils offrent des vraies opportunités pour leurs partenaires commerciaux », analyse Simon Chadwick, professeur à l'université britannique de Coventry. « Est-ce qu'on fera mieux que l'année dernière ? J'en doute. Mais nous en serons très proches, tempère J. Pierce O'Neil, l'un des dirigeants de la Fédération américaine de tennis (USTA). Cette édition constitue un vrai challenge mais, à ce jour, tout se présente bien pour nos différentes sources de recettes. »Tout comme les trois autres levées du Grand Chelem, le plus prestigieux des tournois américains résiste plutôt bien aux affres de la récession mondiale. Côté billetterie, l'US Open tire pleinement profit de ses infrastructures de plus grand stade de tennis au monde, notamment de son central de plus 23.000 places. En 2008, le tournoi a ainsi pu recevoir le nombre record de 720.227 spectateurs. Cette année, les organisateurs tablent sur plus de 700.000. Ce qui en fait de loin le plus visité des quatre majeurs : en 2009, l'Australian Open a accueilli 600.000 spectateurs, Wimbledon 510.000 et Roland-Garros, toujours en mal d'extension, 450.000. Côté sponsors, l'US Open prévoit des recettes en léger recul (? 3 %) par rapport aux 55 millions de dollars de l'an dernier. Malgré la crise, des sociétés comme Massachusetts Mutual Life Insurance Co. ou JP Morgan ont maintenu leur parrainage. Signe des temps, JP Morgan, la deuxième banque américaine, a quand même réduit de moitié ses dépenses de relations publiques : son salon ne sera ouvert que la deuxième semaine du tournoi au lieu de la quinzaine entière. Qu'on se rassure, quelques jours avant l'ouverture du tournoi, l'USTA pouvait s'enorgueillir d'avoir vendu la dernière de ses 84 plus belles loges. Au prix ? inchangé par rapport à 2008 ? de 250.000 dollars pièce.Jean-pierre alesi (avec bloomberg)Dernière minute (premier tour) : J.-W. Tsonga bat C. Buchanan (6 - 0, 6 - 2, 6 - 1). Y. Wickmayer bat V. Razzano (6 - 4, 6 - 3).
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