Les pratiques de Google ne sont pas jugées anti-concurrentielles aux Etats-Unis

trong>Google a remporté une vaste victoire aux Etats-Unis. Le moteur de recherche a signé un accord avec la Federal Trade Commission (FTC), qui enquêtait sur ses pratiques depuis 20 mois. Principal motif de satisfaction pour le géant de la Silicon Valley: les autorités de la concurrence américaines ne l\'ont pas reconnu coupable d\'abus de position dominante. \"Nous avons voté à l\'unanimité sur le sujet\", a déclaré le président de la FTC, Jon Leibowitz, lors d\'une conférence de presse. Ainsi, même si elle a reconnu avoir identifié des preuves de pratiques un peu limite, la FTC, qui n\'a pas été explicite sur ces éléments, a jugé l\'ensemble des éléments insuffisants pour conclure à la concurrence déloyale. Après la FTC, la Commission européenne, qui enquête depuis plus de deux ans sur Google et qui a travaillé avec les autorités américaines, devrait rendre une décision similaire. C\'était là le principal soupçon, et le premier motif de plainte des concurrents de Google, au premier rang desquels Microsoft. Beaucoup  l\'accusaient de truquer ses résultats de recherche pour favoriser les services maison au détriment de services concurrents. Ainsi, les moteurs de shopping, comme le français Twenga, lui reprochaient de privilégier les résultats de Google Shopping au détriment des leurs, et les acteurs du tourisme, comme Expedia, de mettre d\'abord en avant Google Flights, le service de comparaison de billets, né du rachat de ITA Software. Engagements dans la publicité en lignePour emporter l\'accord de la FTC, Google a dû prendre d\'importants engagements dans la publicité en ligne et sur l\'utilisation des brevets de Motorola. Dans la publicité, le géant du Net va assouplir ses conditions d\'utilisation de façon à permettre aux annonceurs de mieux gérer leurs campagnes sur sa plateforme AdWords. Les annonceurs, qui \"investissement beaucoup d\'argent\" dans ces outils, selon la FTC, pourront utiliser les données collectées sur Google sur des plateformes concurrentes, ce qui était jusque là impossible. Engagements dans le mobileDans le mobile, Google, qui a racheté Motorola pour 12,5 milliards de dollars, va également lâcher du lest sur l\'utilisation par ses concurrents des 24.000 brevets détenus par le fabricant de mobile. De fait, le moteur, en concurrence avec Apple et Microsoft,  s\'est engagé à permettre une utilisation \"juste, raisonnable et non discriminatoire\" de brevets considérés comme étant des standards du marché, sans demander des royalties exorbitantes et en évitant de mener des actions en justice abusives. Un camouflet pour les concurrentsMais les conclusions de la FTC ne manqueront pas de décevoir Microsoft, qui espérait des obligations contraignantes, plutôt qu\'une décision à l\'amiable. D\'ailleurs, suite à des fuites dans la presse ayant éventé dans la journée la teneur de la décision, l\'éditeur de logiciels avait pris les devants, en publiant sur un blog sa position. Continuant d\'accuser le moteur d\'empêcher YouTube de fonctionner correctement sur les Windows Phone, le directeur adjoint des affaires publiques de Microsoft Dave Heiner avait lancé: « Cette restrictions n\'est qu\'un exemple sur la façon de Google d\'empêcher à la concurrence de fonctionner ». 
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