Le Gabon sombre dans l'instabilité

électionsAli Bongo, fils du défunt président Omar Bongo, a été officiellement proclamé hier président du Gabon avec 41,73 % des voix, devant André Mba Obame (25,88 %) et Pierre Mamboundou (25,22 %). À l'annonce de ces résultats, les partisans de Pierre Mamboundou ont attaqué la prison de Port-Gentil, deuxième ville du pays. Ils ont libéré les prisonniers avant de se diriger vers le centre-ville, où des barricades ont été dressées et le consulat général de France incendié. Les opposants accusent la France d'avoir « impos頻 aux Gabonais le fils du président Omar Bongo qui, pendant quarante-deux ans, a régné sans partage dans ce pays d'environ 1,5 million d'habitants, producteur de pétrole mais aux richesses inégalement réparties. À Libreville, la capitale, des incidents se sont également produits dans les quartiers populaires. Des milliers de personnes ont passé la nuit de mercredi à jeudi devant le siège de la Commission électorale nationale à l'appel des leaders de l'opposition. En début de matinée, les forces de l'ordre ont dispersé les manifestants, parmi lesquels se trouvaient André Mba Obame et Pierre Mamboundou. Ce dernier « est sérieusement blessé. Nous ne pouvons vous dire à quel point, mais il est vivant », a déclaré le secrétaire général de l'Union pour le peuple gabonais, le mouvement de Pierre Mamboundou. Depuis son quartier général de campagne, Ali Bongo a promis d'être « le président de tous les Gabonais ». M. D.
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