En dialecte Shona du Zimbabwe voisin, Pezula signifie « là-haut avec les dieux ». C'est dans cet hôtel situé à Knysna, une station balnéaire fréquentée par la classe aisée sud-africaine, que les Bleus ont choisi de poser leurs bagages. Les pieds dans l'océan Indien, la tête à la Coupe du monde, la délégation française va s'installer dans cet hôtel de grand standing désigné en 2008 « plus belle propriété du monde » par le « Daily Mail » et CNBC. Doté de 76 chambres situées dans des petits chalets et à 550 euros la nuit en juin prochain, le Pezula est un écrin cinq étoiles posé entre Le Cap et Port Elizabeth. Un joyau qui était également convoité par l'équipe d'Angleterre. terrain de cricketLes Français ont essayé de retenir les leçons du passé. Un lieu de résidence ouvert aux quatre vents pour le Mondial 2002 ; l'hôtel Mirador Kempiski barricadé comme un camp retranché pour l'Euro 2008? Cette fois-ci, l'établissement ne sera pas privatisé. Le Pezula, c'est quand même la classe internationale à 160 euros l'heure de massage au spa, quelque 1.000 hectares pour se dégourdir les jambes, une réserve naturelle d'éléphants à un jet de ballon de là, un golf 18 trous et deux piscines. Dont une intérieure, ce qui peut être utile... puisque le mois de juin est synonyme d'hiver austral en Afrique du Sud et que le mercure y dépasse rarement les 19 °C.Les Bleus ne devraient donc pas user leurs serviettes sur la plage privative. Ils ne squatteront pas non plus le petit château qui jouxte la plage.Côté cuisine, les Frenchies n'auront pas le luxe de goûter à la cuisine contemporaine du chef Geoffrey Murray. Mais, de toutes façons, Bilky, sur le site Tripadvisor.fr, trouve les mets trop chers pour ce qu'ils sont et conseille d'aller chercher d'autres restaurants à Knysna. Tant mieux, les Bleus viendront avec leur cuisinier. Et pour s'entraîner ? Rien pour l'instant. Pas un seul terrain de foot à la ronde. À peine un terrain de cricket rescapé du Commonwealth qui va être mutilé en terrain de foot spécialement pour les Bleus. Mais l'accès sera pratiquement impossible pour les journalistes qui voudraient guetter la dernière mise en place de Raymond Domenech. « Là-haut avec les dieux », tout n'est pas permis? M. M., avec r. M. en afrique du sud

latribune.fr

04 Déc 2009, 1:42

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