Les logiciels d'HP en ordre de marche pour l'informatique délocalisée

Le concept du cloud computing ou informatique dans les nuages promet de pouvoir utiliser des ressources informatiques à la demande en ne payant que ce qui est véritablement consommé. De plus en plus de grandes entreprises recourent à la fois à un « nuage » privé interne à la société et, comme le site de commerce en ligne Amazon, à des ressources partagées dans un « nuage » public. Pour se positionner sur ce marché naissant, HP Software a mis au point trois offres : HP Operations Orchestration pour gérer efficacement les ressources du cloud computing en fonction des besoins ; HP Cloud Assure pour contrôler les coûts (ne pas réserver plus que les besoins réels) ; HP Communications as a Service, pour opérateurs télécoms qui veulent offrir des services de cloud computing à des PME-PMI ou à des travailleurs indépendants (comptabilité, agenda, relation client, messagerie).« Les opérateurs télécoms sont toujours à la recherche de revenus supplémentaires, explique Tom Hogan, le patron de la division HP Software. Ils ont déjà vu que des spécialistes du contenu pouvaient utiliser leurs tuyaux sans les rémunérer (Google par exemple). Ils n'ont pas envie que cela recommence. Avec le cloud computing, ils peuvent maintenant offrir un service à valeur ajoutée et en obtenir des marges plus élevées. »Ancien d'IBM, de Siebel et de Vignette, Tom Hogan a pris la tête d'HP Software en 2006. Depuis son arrivée, il a conduit plusieurs acquisitions dont Mercury Interactive (test, diagnostic, surveillance des applications) pour 4,5 milliards de dollars et Opsware (configuration et gestion des serveurs) pour 1,5 milliard. L'année dernière, le bénéfice opérationnel d'HP Software a augmenté de 36 % à 684 millions de dollars (474 millions d'euros). Toutefois, avec un chiffre d'affaires de 3,57 milliards de dollars, en baisse de 15 %, HP Software ne pèse pas très lourd par rapport au chiffre d'affaires de 114,6 milliards de dollars du groupe. Tom Hogan a la mission de le faire croître rapidement. Il compte sur des acquisitions dans la sécurité informatique ou la Business Intelligence. Dans la sécurité, la branche Tipping Point de 3Com devrait passer sous sa coupe une fois accomplie l'acquisition de cette société. Dans la Business Intelligence, la concentration a déjà fait son ?uvre mais il reste quelques entreprises disponibles : MicroStrategy, cotée en Bourse mais contrôlée par son fondateur Michael Saylor, et SAS Institute, non cotée. Pascal Boulard
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