La SNCF pourrait entrer au tour de table de CDG Express. Selon nos informations, le gouvernement a demandé récemment à l'opérateur ferroviaire de regarder ce qu'il serait en mesure de faire pour permettre au dossier d'être débloqué. De fait, le projet de liaison ferroviaire rapide (vingt minutes maximum) entre l'aéroport de Roissy et la gare de l'Est, à Paris, reste un dossier extrêmement complexe et lent à boucler. Même si une offre a été finalement remise avec retard en novembre par l'unique groupement retenu, emmené par le groupe français Vinci et comprenant aussi la Caisse des dépôts et consignations, Axa et Keolis (filiale de la SNCF). « Des discussions sont en cours entre la SNCF et les partenaires du projet », confirment plusieurs sources. modifier le tracéL'idée serait la suivante : « Au lieu de se faire rémunérer certaines prestations, la SNCF les réaliserait en échange d'une entrée au capital de CDG Express », explique un bon connaisseur du dossier. Initialement, la SNCF devait se faire rémunérer pour assurer notamment le fonctionnement et l'entretien des installations de sécurité, gérer les circulations ainsi que la conduite du matériel roulant. L'État avait décidé de confier la responsabilité entière du projet à un opérateur privé, dans le cadre d'une concession sans subvention publique. Mais la crise a rendu le projet difficile à financer. L'irruption dans le débat du Grand Paris a aussi compliqué la donne, certains se demandant s'il ne faut pas modifier un peu le tracé de la liaison CDG Express.Dans l'entourage du gouvernement on continue de penser que le dossier pourrait avancer dans un avenir proche. Ingrid Seithumer, avec Sophie Sanchez

latribune.fr

04 Févr 2010, 23:46

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