Créée en 2003, Cellcast Media se développe depuis quatre ans sur le marché des loisirs numériques en Europe francophone, en proposant à ses clients de monétiser l'audience de leurs sites Internet par l'achat de sonneries, de logos, de jeux, de vidéos, de services personnalisés pour mobiles? La société héberge des sites Internet mobiles, crée des produits périphériques et les fait connaître par des campagnes publicitaires qui la placent comme le deuxième acheteur de la régie SFR. Elle revendique plus de 280.000 abonnés payants en France et les sites Web qu'elle exploite enregistrent près de 6 millions de visiteurs uniques chaque mois. Elle a généré en 2009 un chiffre d'affaires de 36 millions d'euros, contre 34 millions d'euros en 2008.Exclusivement entre les mains de personnes physiques, la PME basée à Paris transfère en ce début d'année son siège social dans ses locaux d'Aix-en-Provence où elle emploie déjà 30 salariés. « Nous possédons également des locaux à Marseille », précise son directeur général, Guillaume Briche. « Au total Cellcast réunit 47 collaborateurs. Nous recruterons encore en 2010 pour faire face aux évolutions importantes du marché. Les gens ne consomment plus les mêmes produits. Les logos et sonneries rencontrent moins de succès alors que tout ce qui tourne autour de l'Internet mobile explose. » Le téléchargement d'applicatifs devient ainsi le relais de croissance de l'entreprise. Cellcast dispose d'une licence exclusive Virgin Mega. L'âge moyen de ses clients, hier essentiellement des adolescents, augmente rapidement car les adultes consomment de plus en plus d'Internet mobile. La façon de consommer change elle aussi. Les achats ponctuels laissent peu à peu la place à des abonnements de quelques euros par mois, voire par semaine pour certains produits. Les clients ne sont pas facturés par Cellcast, mais directement par l'opérateur (SFR, Bouygues, Orange, Virgin Mobile, etc.). produits fournis clés en mainPour 2010, Cellcast va franchir un nouveau pas en proposant ses produits à de grands médias. « Nous travaillons déjà avec ?Le Parisien? sur des opérations de promotion pour leur lectorat, précise Guillaume Briche. Il s'agit d'un jeu concours présenté sur le journal. Le public joue par SMS, Audiotel, etc. Nous fournissons du clés en main. » Tout en restant sur les loisirs numériques, la PME tente également d'élargir son panel de contenus en se positionnant sur l'abonnement à des jeux vidéo. Gérard Tur, à Marseille

latribune.fr

06 Jan 2010, 7:51

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